Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam est le premier homme et a été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création. Ève fut créée à partir d'une côte d'Adam (Genèse 2:21,22). Le premier couple fut placé par Dieu dans le jardin d'Eden (Wikipedia). Le même livre nous raconte comment Adam, ayant désobéi à son créateur et mangé «le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal», fut chassé à jamais du paradis terrestre.
Mais la bible ne parle pas un langage rationnel: elle parle en paraboles, un langage que nous ne comprenons plus et qui nous semble des histoires pour enfants aussi merveilleuses que fictives. Il nous faut donc interpréter ce qu’elle dit et le traduire dans un langage que nous pouvons comprendre (si nous pouvons bien sûr).
C’est depuis ce jour-là, nous dit-on, que les Hommes vivent tant bien que mal sur une Terre qui n’est plus le lieu de délices où le créateur avait originellement placé Adam. La religion parle de paradis et d’enfer et elle situe cela dans un AUTRE MONDE. Mais c’est faux! Il n’y a pas deux mondes (celui-ci et celui où nous irons après notre mort), IL N’Y EN A QU’UN. Ça veut dire que le monde peut être à la fois un paradis OU un enfer; un lieu de délices et de bonheur OU un lieu de souffrance, selon ce que nous en faisons.
Adam n’est pas du tout le nom du premier humain. En hébreu, ADAM est un nom collectif qui désigne l’humanité (l’Homme en général) et Ève –héb. Hevah- la nature universelle qui fait intimement partie de lui. Les premiers humains étaient beaucoup plus proches de leur ancêtre singe que de l’Homme moderne, et comme tout animal, vivaient en harmonie avec leur environnement (le «paradis terrestre» de la bible).
Alors l’être humain, poussé par la Nature (Hèvah) et à la suggestion du serpent (nahash, l’évolution) acquit la conscience de soi et s’aperçut de l’existence du bien et du mal (avant cela aucun animal ne faisait cette distinction): dès lors il ne vit plus la Terre comme elle est réellement: magnifiquement belle, mais comme un mélange de beauté et de laideur. Et il connut la souffrance (l’animal ne sait pas: maintenant je souffre… maintenant je suis heureux; seul l’Homme fait cette distinction). (Pour plus de détail sur Adam et Ève, voir Le paradis terrestre)
La religion qui a fait du serpent le symbole du mal et de la tentation s’adressait à une humanité dans l’enfance. Et comme à tout enfant, on lui raconte des histoires. Maintenant l’humanité a grandi, et nous n’avons plus besoin d’histoires mais de comprendre. Alors NON, le serpent N’EST PAS le symbole du mal, il représente l’évolution qui a projeté l’humanité loin au-dessus de l’animal. Et si la religion ne sait pas s’adapter, et continue de nous raconter des histoires d’enfant, bientôt nous n’aurons plus besoin d’elle (quel avenir a une religion dont personne ne veut ?) TOUTES les religions ont eu un début, et TOUTES auront une fin.
Et ce lieu de délices qu’est le paradis, ce n’est pas après la mort: C’EST ICI, SUR TERRE. L’Homme, parce qu’il ne sait pas vivre, a fait un terrible gâchis de sa planète. Mais s’il n’a plus accès à ce paradis, nulle part il n’est dit que celui-ci n’existe plus. Où est le paradis? Quelque part en Afrique, ou dans une Shamballah quelconque?
Et si le paradis n’était dans aucun lieu géographique? Si c’était un lieu PSYCHOLOGIQUE? Ça voudrait dire qu’il suffirait que notre regard change pour que nous voyions une Terre magnifique partout autour de nous. Et tout existe comme avant: nos confortables maisons, nos jolis vêtements, et toutes ces choses qui donnent de la valeur à nos vies. Maintenant tout a changé, et pourtant tout est resté le même, dit le zen.
Plus de Terre polluée, finie le vol éhonté des richesses de la Terre sous prétexte d’exploitation; les animaux, on voit à leur bien-être au lieu de les mettre en danger ou de les menacer d’extinction. UN SIMPLE REGARD À CHANGER. QUI EÛT CRU QUE CE FUT SI SIMPLE?
Mais la bible ne parle pas un langage rationnel: elle parle en paraboles, un langage que nous ne comprenons plus et qui nous semble des histoires pour enfants aussi merveilleuses que fictives. Il nous faut donc interpréter ce qu’elle dit et le traduire dans un langage que nous pouvons comprendre (si nous pouvons bien sûr).
C’est depuis ce jour-là, nous dit-on, que les Hommes vivent tant bien que mal sur une Terre qui n’est plus le lieu de délices où le créateur avait originellement placé Adam. La religion parle de paradis et d’enfer et elle situe cela dans un AUTRE MONDE. Mais c’est faux! Il n’y a pas deux mondes (celui-ci et celui où nous irons après notre mort), IL N’Y EN A QU’UN. Ça veut dire que le monde peut être à la fois un paradis OU un enfer; un lieu de délices et de bonheur OU un lieu de souffrance, selon ce que nous en faisons.
Adam n’est pas du tout le nom du premier humain. En hébreu, ADAM est un nom collectif qui désigne l’humanité (l’Homme en général) et Ève –héb. Hevah- la nature universelle qui fait intimement partie de lui. Les premiers humains étaient beaucoup plus proches de leur ancêtre singe que de l’Homme moderne, et comme tout animal, vivaient en harmonie avec leur environnement (le «paradis terrestre» de la bible).
Alors l’être humain, poussé par la Nature (Hèvah) et à la suggestion du serpent (nahash, l’évolution) acquit la conscience de soi et s’aperçut de l’existence du bien et du mal (avant cela aucun animal ne faisait cette distinction): dès lors il ne vit plus la Terre comme elle est réellement: magnifiquement belle, mais comme un mélange de beauté et de laideur. Et il connut la souffrance (l’animal ne sait pas: maintenant je souffre… maintenant je suis heureux; seul l’Homme fait cette distinction). (Pour plus de détail sur Adam et Ève, voir Le paradis terrestre)
La religion qui a fait du serpent le symbole du mal et de la tentation s’adressait à une humanité dans l’enfance. Et comme à tout enfant, on lui raconte des histoires. Maintenant l’humanité a grandi, et nous n’avons plus besoin d’histoires mais de comprendre. Alors NON, le serpent N’EST PAS le symbole du mal, il représente l’évolution qui a projeté l’humanité loin au-dessus de l’animal. Et si la religion ne sait pas s’adapter, et continue de nous raconter des histoires d’enfant, bientôt nous n’aurons plus besoin d’elle (quel avenir a une religion dont personne ne veut ?) TOUTES les religions ont eu un début, et TOUTES auront une fin.
Et ce lieu de délices qu’est le paradis, ce n’est pas après la mort: C’EST ICI, SUR TERRE. L’Homme, parce qu’il ne sait pas vivre, a fait un terrible gâchis de sa planète. Mais s’il n’a plus accès à ce paradis, nulle part il n’est dit que celui-ci n’existe plus. Où est le paradis? Quelque part en Afrique, ou dans une Shamballah quelconque?
Et si le paradis n’était dans aucun lieu géographique? Si c’était un lieu PSYCHOLOGIQUE? Ça voudrait dire qu’il suffirait que notre regard change pour que nous voyions une Terre magnifique partout autour de nous. Et tout existe comme avant: nos confortables maisons, nos jolis vêtements, et toutes ces choses qui donnent de la valeur à nos vies. Maintenant tout a changé, et pourtant tout est resté le même, dit le zen.
Plus de Terre polluée, finie le vol éhonté des richesses de la Terre sous prétexte d’exploitation; les animaux, on voit à leur bien-être au lieu de les mettre en danger ou de les menacer d’extinction. UN SIMPLE REGARD À CHANGER. QUI EÛT CRU QUE CE FUT SI SIMPLE?
2 commentaires:
Ah, Jigé, c'est lumineux...
C'est ça, c'est tout à fait çà!
merci de l'avoir énoncé en termes si clairs...
Belle journée
PP
Ouaouh ! Décidément, les chrétiens s'en prennent plein la tête en ce moment...
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