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Des sens très développés (2e partie)

 

 

 

Tournesol_thumb_thumb_thumb_thumb_th[2]Je te salue ami

CET ARTICLE CONTINUE LÀ OÙ SE TERMINE LA 1ÈRE PARTIE. IL EST DONC ESSENTIEL D’AVOIR LU CETTE 1ÈRE PARTIE D’ABORD.

Puisque d’une part les sens jouent le rôle de “fenêtres sur le monde” (comme dit la psychologie), c.a.d. qu’ils nous disent comment est le monde dans lequel nous vivons, et que d’autre part ces sens sont très limités (comparé à ceux de beaucoup d’animaux), il n’est pas difficile d’en déduire que nous connaissons très peu et mal ce monde. On peut donc s’attendre à ce que quelqu’un qui prendrait conscience de cette limitation veuille y échapper afin d’avoir une meilleure connaissance du monde. Mais est-il possible pour lui d’avoir cette “meilleure connaissance du monde” ou est-ce une utopie? Et si c’est possible, comment et à quelle condition? Et, je le rappelle, pourquoi animaux sauvages ou domestiques ont-ils connu un sort différent?

Cette définition de la psychologie m’apparaît très limitée, et il y de nombreux exemples où on connaît les choses du monde sans que les sens y jouent le moindre rôle: on appelle cela “PES” (perception extra-sensorielle). Bien que le science rejette habituellement cela (les études sur ces perceptions relevant rarement d’une méthodologie rigoureuse), le gouvernement américain, par contre, a conduit des recherches intensives sur la réalité et les applications potentielles tant militaires que civiles de ces “phénomènes” de 1970 à 1995 sous nom de code de Project Stargate.

En étudiant cela de près, on remarque qu’il y a  QUELQUE CHOSE en nous qui collige et interprète les messages des sens, et cette “interprétation” varie d’une personne à l’autre; elle est donc SUBJECTIVE et peut parfois être source d’erreur. Par exemple, 10 personnes, témoins d’un accident, en donneront 10 versions différentes. Leurs  sens fonctionnant correctement et de façon semblable ne peuvent être la source de cette divergence. La véritable question n’est donc pas de savoir quel sens permet quoi, mais qu’est-ce qui en nous perçoit par les sens? (de là l’importance de la “Connaissance de soi”)

Or la science s’est aperçu récemment que “L’observateur influe sur la chose observée” (Hubert Reeves). Autrement dit, qui est cet “observateur” qui perçoit en nous? Le mental, bien sûr (et derrière le mental, la conscience). En fait le mental est si capable (lorsque nous l’utilisons CORRECTEMENT) qu’il peut même apprendre à percevoir les choses directement, sans l’AIDE des sens (les sens n’étant que de simples auxiliaires pour lui). S’il semble dépendre des sens présentement, c’est simplement par habitude (une habitude qui lui a été transmise par son ancêtre simiesque/animal). Mais une habitude, ça se change (à la condition de le vouloir VRAIMENT et la volonté se prouve par l’action).

On sait que l’animal sent la pluie (ou le danger) longtemps avant qu’elle ne soit là. L’Homme le POURRAIT aussi (à la condition de développer ce sens). Une chèvre, un colibri ou un brochet ne peuvent pas développer un sens qu’il n’ont pas: ils sont prisonniers de leur espèce. L’Homme, lui, le peut (ou plutôt le pourrait: ce n’est qu’un POTENTIEL pour lui, et rares sont ceux qui ont fait une RÉALITÉ de ce potentiel). Pourquoi? Parce que l’Homme a une chose qu’aucun animal n’a: la conscience de soi. Et cela INDIVIDUALISE l’Homme. Robert sait qu’il est Robert et qu’il n’est pas Bernard, Maurice ou Stéphane; et cela change tout pour lui: même si Robert et Bernard appartiennent tous deux à l’espèce humaine (et donc ont les mêmes 5 sens), ils ont des perceptions différentes (Robert percevra peut-être quelque chose qui est imperceptible pour Bernard). Par contre, comment distinguer une mouche d’une autre, elles ne se distinguent même pas entre elles (toutes les mouches ont les mêmes sens et perçoivent une même chose de la même manière).

On en revient toujours à la conscience de soi. En acquérant cette conscience de soi l’Homme a senti qu’il pouvait faire des choses qu’aucune espèce animale ne pouvait, mais il a en même temps perdu une chose naturelle pour tout animal: des sens très aigus. Mais il y a quelque chose qu’il peut faire pour compenser: apprendre à son mental à percevoir sans l’aide des sens (ce qu’aucun animal ne peut faire).

Ce n’est pas tout. Pour l’animal, il n’y a pas deux choses: “moi et le monde”, il n’y a que le monde et il en fait partie; et pour le monde, 1km, 100km ou 1000km ça ne veut rien dire (New York ou Shanghai, c’est DANS le monde et l’un est aussi proche que l’autre). Ça veut dire que, comme l’animal n’a aucune conscience de soi, 10m ou 10km c’est pareil: les animaux ont des sens aussi (plus étendus que les nôtres mais limités comme tous les sens), mais ils ne dépendent pas entièrement d’eux puisqu’ils ne sont pas autres que le monde: simplement comme ils n’ont pas de “conscience de soi”, ils ne savent pas que cette émotion de panique QUI EST EN EUX, c’est à cause d’un énorme raz-de-marée à 100km; ils ne sentent qu’une chose:  ils doivent fuir.

L’Homme est très différent: il a une une conscience de soi qui lui permet de savoir qu’il est “différent des autres”; sur Terre il y a donc 7 milliards d’Hommes qui se sentent “différent des autres”. De tous les êtres vivants, l’Homme est le SEUL qui ait une conscience de soi, et donc qui soit “individualisé dans la même espèce”. En fait, non seulement il se sent “différent des autres”, mais en plus, il se sent “différent du monde”. C’est très utile pour agir sur le monde, mais c’est aussi très  limitatif: au lieu de se sentir aussi vaste que le monde, il ne se sent qu’un petit individu.

L’Homme ne vient pas au monde avec la conscience de soi; il l’acquiert tout naturellement lorsqu’il est jeune enfant. Bébé Robert, par exemple, ne se considère pas comme indépendant de l’univers (pour lui l’univers se résume à  sa mère), comme il n’a pas la notion d’un JE qui serait différent de l’univers (= sa mère), il parle de lui à la 3e personne: lorsqu’il a faim, il ne dira pas j’ai faim mais Robert a faim. Ce n’est qu’à l’âge de 2-3 ans que la conscience d’un JE se fait jour peu à peu en lui.

Si les animaux sentent toutes sortes de choses que l’Homme ne sent pas, pourquoi alors cette différence entre animaux sauvages et animaux domestiques? (En fait il ne s’agit pas vraiment d’animaux domestiques mais d’animaux de compagnie -chiens, chats- et une vache ou un canard réagissent comme des animaux sauvages). AUCUN animal ne se perçoit comme différent du monde (y compris chiens et chats).

Les animaux qui vivent avec l’Homme (chiens et chats) ont une sorte “d’admiration” pour cet être supérieur qui n’a jamais besoin de chercher sa nourriture, et sont donc facilement influençable par lui. Si l’instinct du chien lui dit “DANGER” mais que son maître vaque à ses occupations comme si de rien n’était, il met son instinct en veilleuse et fait comme l’Homme. S’il y a tsunami et que l’Homme meure, il meurt aussi.

J’ai entendu à la télé un cornac dire qu’il faudrait entraîner les éléphants à être “des détecteurs de tsunamis” pour avertir l’Homme. Si c’est considéré comme une solution un jour, c’est certainement la PIRE. La science aussi, pourtant si capable, a d’étranges solutions (preuve de son jeune âge): elle constate qu’on ne peut pas voir et entendre au-delà d’une certaine distance, et la solution qu’elle a trouvé c’est de pallier à cette limitation en inventant la télévision et le téléphone (c.a.d. d’inventer une BÉQUILLE qui nous permet de voir et d’entendre plus loin). Tout le monde est d’origine divine, mais les Chrétiens préfèrent adorer l’un des leurs qui a réalisé son potentiel de divinité (Jésus est devenu le Christ) plutôt que faire l’effort de voir que “Dieu”, c’est en chacun d’eux. (Une chose semblable est vraie de TOUTES les religions, et c’est une preuve du jeune âge de l’humanité)

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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