La vie divine
L’idée d’une âme éternelle n’est pas innée; nous ne venons pas au monde en sachant: «moi, je suis éternel» (sauf rares exceptions): nous devons le découvrir. Pour découvrir quelque chose, il faut le chercher. Et pour le chercher, il faut que quelque chose ou quelqu’un nous y incite, sinon pourquoi le chercher? Pour nous aider dans cette découverte, il y a le «maître spirituel», qui sert d’exemple vivant et de preuve qu'il y a bien une découverte fabuleuse à faire.
Bien sûr, si nous ne croyons pas au maître spirituel (si nous sommes matérialistes, par exemple) pourquoi chercherions-nous une hypothétique âme, qui serait éternelle de surcroît? «Tout le monde sait que l’on meurt, voyons! Croire à une âme éternelle est une superstition puérile à laquelle on ne peut ajouter foi». On naît, vit un certain temps, puis on meurt. C’est comme ça et ça toujours été comme ça: «soyez réalistes, enfin!» Sauf que… certains (encore une minorité, mais de plus en plus nombreux) ressentent comme une angoisse l’idée qu’ils n’existeront plus un jour. C’est le départ d’une longue quête qui les amènera à découvrir quelque chose de merveilleux en eux dont ils ne sont pas conscients qui est éternel: l’âme. Évidemment, c'est quand l'on asphyxie dans ce monde que l'on cherche désespérément AUTRE CHOSE; tant qu'on pense que ce monde est le seul, il n'y a pas de raison de chercher ailleurs; tout ce qu'on peut, c'est améliorer la seule chose qu'on croit qui existe.
En réfléchissant sur cette question d’éternité, je me suis aperçu d’une chose très intéressante. Selon un dicton indien, «là où est le poison est aussi le remède au poison». En Inde, il y a un serpent venimeux qui fait son nid près d’une certaine plante; or il se trouve que c’est précisément cette plante qui soigne la morsure de ce serpent. Mais pourquoi ce dicton ici?
Depuis des siècles des Hommes se sont demandé pourquoi ce monde violent, rempli de haine et de crime? On comprend alors que ceux qui sont épris d’harmonie l’abandonne temporairement pour chercher la joie à laquelle ils aspirent. C’est là qu’on comprend le dicton indien. On peut même le paraphraser: là où il y a violence et crime est aussi le remède à la violence et au crime.
Le "divin" (= éternité, joie, etc.) que l’on cherche au bout de la conscience là-haut, pas besoin d’abandonner la Terre pour le trouver: il est ici aussi, n’est-ce pas. Mais ce n'est pas évident de le trouver, puisque ce n'est pas apparent: c'est caché, il faut le chercher pour pouvoir le trouver. Celui-ci, celui-là et cet autre là-bas; toutes les choses et tous les êtres qui existent sont le divin puisqu’il n’y a que ça (= Lui) et rien d’autre. Il faut apprendre à le voir, c’est tout (c’est ce que j’appelle «changer de regard»).
Pas besoin de s’asseoir à part dans un coin pour méditer afin de faire taire le moulin à pensées dans la tête là-haut. C’est toute la vie qui peut nous mener vers cette découverte, 24 heures par jour, pas 1/2 heure de méditation tous les jours (ce n’est pas que méditer soit inutile -en fait TOUT peut servir- mais ce n’est pas NÉCESSAIRE). Ce qui est nécessaire par contre, c’est d’apprendre à s’ÉMERVEILLER de tout.
Le monde est «divin» à chaque minute, c’est le miracle perpétuel, mais on ne s’en aperçoit même pas: on ne sait pas regarder. On n’a pas à «améliorer les choses», «rendre le monde meilleur» ou que sais-je: il est déjà parfait; il faut s’en apercevoir, c’est tout (on ne voit que l’APPARENCE des choses, et pas les choses telles qu’elles sont réellement). Un bébé qui naît, le soleil qui se lève, le crayon qui me permet d’écrire, l’odeur de ma chérie… il y a une façon de percevoir qui fait qu’on trouve tout merveilleux à chaque instant (Maintenant tout a changé, et pourtant tout est resté le même –dicton zen). Ça, c’est vraiment une façon «divine» de vivre. Et cela, nous le pouvons tous. C’est mieux que la façon humaine de voir les choses, non?
L’idée d’une âme éternelle n’est pas innée; nous ne venons pas au monde en sachant: «moi, je suis éternel» (sauf rares exceptions): nous devons le découvrir. Pour découvrir quelque chose, il faut le chercher. Et pour le chercher, il faut que quelque chose ou quelqu’un nous y incite, sinon pourquoi le chercher? Pour nous aider dans cette découverte, il y a le «maître spirituel», qui sert d’exemple vivant et de preuve qu'il y a bien une découverte fabuleuse à faire.
Bien sûr, si nous ne croyons pas au maître spirituel (si nous sommes matérialistes, par exemple) pourquoi chercherions-nous une hypothétique âme, qui serait éternelle de surcroît? «Tout le monde sait que l’on meurt, voyons! Croire à une âme éternelle est une superstition puérile à laquelle on ne peut ajouter foi». On naît, vit un certain temps, puis on meurt. C’est comme ça et ça toujours été comme ça: «soyez réalistes, enfin!» Sauf que… certains (encore une minorité, mais de plus en plus nombreux) ressentent comme une angoisse l’idée qu’ils n’existeront plus un jour. C’est le départ d’une longue quête qui les amènera à découvrir quelque chose de merveilleux en eux dont ils ne sont pas conscients qui est éternel: l’âme. Évidemment, c'est quand l'on asphyxie dans ce monde que l'on cherche désespérément AUTRE CHOSE; tant qu'on pense que ce monde est le seul, il n'y a pas de raison de chercher ailleurs; tout ce qu'on peut, c'est améliorer la seule chose qu'on croit qui existe.
En réfléchissant sur cette question d’éternité, je me suis aperçu d’une chose très intéressante. Selon un dicton indien, «là où est le poison est aussi le remède au poison». En Inde, il y a un serpent venimeux qui fait son nid près d’une certaine plante; or il se trouve que c’est précisément cette plante qui soigne la morsure de ce serpent. Mais pourquoi ce dicton ici?
Depuis des siècles des Hommes se sont demandé pourquoi ce monde violent, rempli de haine et de crime? On comprend alors que ceux qui sont épris d’harmonie l’abandonne temporairement pour chercher la joie à laquelle ils aspirent. C’est là qu’on comprend le dicton indien. On peut même le paraphraser: là où il y a violence et crime est aussi le remède à la violence et au crime.
Le "divin" (= éternité, joie, etc.) que l’on cherche au bout de la conscience là-haut, pas besoin d’abandonner la Terre pour le trouver: il est ici aussi, n’est-ce pas. Mais ce n'est pas évident de le trouver, puisque ce n'est pas apparent: c'est caché, il faut le chercher pour pouvoir le trouver. Celui-ci, celui-là et cet autre là-bas; toutes les choses et tous les êtres qui existent sont le divin puisqu’il n’y a que ça (= Lui) et rien d’autre. Il faut apprendre à le voir, c’est tout (c’est ce que j’appelle «changer de regard»).
Pas besoin de s’asseoir à part dans un coin pour méditer afin de faire taire le moulin à pensées dans la tête là-haut. C’est toute la vie qui peut nous mener vers cette découverte, 24 heures par jour, pas 1/2 heure de méditation tous les jours (ce n’est pas que méditer soit inutile -en fait TOUT peut servir- mais ce n’est pas NÉCESSAIRE). Ce qui est nécessaire par contre, c’est d’apprendre à s’ÉMERVEILLER de tout.
Le monde est «divin» à chaque minute, c’est le miracle perpétuel, mais on ne s’en aperçoit même pas: on ne sait pas regarder. On n’a pas à «améliorer les choses», «rendre le monde meilleur» ou que sais-je: il est déjà parfait; il faut s’en apercevoir, c’est tout (on ne voit que l’APPARENCE des choses, et pas les choses telles qu’elles sont réellement). Un bébé qui naît, le soleil qui se lève, le crayon qui me permet d’écrire, l’odeur de ma chérie… il y a une façon de percevoir qui fait qu’on trouve tout merveilleux à chaque instant (Maintenant tout a changé, et pourtant tout est resté le même –dicton zen). Ça, c’est vraiment une façon «divine» de vivre. Et cela, nous le pouvons tous. C’est mieux que la façon humaine de voir les choses, non?
1 commentaire:
Bonjour Ami d'Outre Atlantique, merci pour ce blog que j'apprécie particulièrement. Et merci aussi pour votre commentaire sur mon blog. Et oui, quand il est question de nourriture, ne pas se limiter à un aspect il est nécessaire. La nourriture du corps, de l'esprit, de l'âme... pour moi, c'est aussi poser un régard sur le monde avec des yeux d'innocence, tout comme l'enfant qui vient de naître et retrouver le plaisir de tout. Et devenir l'amour et la lumière que nous sommes et partager...
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