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Le bonheur qui dure

bonheur

TournesolJe te salue ami

Aussi loin que je me souvienne, une question était primordiale pour moi: “Comment être heureux dans cette vie?” (voir L'homme qui cherchait des réponses, Pourquoi moi?, et Un doigt pointe vers la lune…). En grandissant, j’ai constaté que la vie est une alternance de moments heureux et de moments malheureux. Ma question n’était donc pas résolue, mais j’avançais et peu à peu dans cette alternance j’ai découvert à quelle condition on était heureux ou malheureux, ou en d’autres mots, “qu’est-ce qui rend heureux et qu’est-ce qui rend malheureux?bonheur 2

Aujourd’hui je suis pleinement heureux (du matin jusqu’au soir, tous les jours et sans fluctuation). Ça n’abolit pas les hauts et les bas de la vie (sauf que les hauts sont moins hauts et les bas, moins bas: tout est moins extrême, plus harmonieux). C’est comme un courant de joie à l’arrière-plan de tout ce que je fais. Heureux, oui, mais je ne serai pleinement satisfait que lorsque ce monde sera devenu un lieu de bonheur perpétuel, alors j’ai décidé d’étudier à quelle condition il pourrait le devenir. Dans cette recherche, j’ai fait des découvertes extraordinaires (et incroyablement simples). C’est cela que je veux dire aujourd’hui.

À la base, il y a une chose: le mental. Cette faculté mentale qui nous a permis d’accomplir tant de belles choses, qui distingue aisément ce qui est bien et ce qui est mal, nous empêche aussi d’être heureux (PLEINEMENT HEUREUX). “Le mental fut une aide, le mental est l’obstacle” écrivait Sri Aurobindo il y a 100 ans. On ne peut pas blâmer ce pauvre mental: il n’est pas fait pour nous rendre heureux, il est fait pour AGIR (découvrir, faire des choses). Il a bien essayé de nous rendre heureux, mais il ne peut pas: tout son effort n’a réussi qu’à créer un consumérisme qui rend notre vie plus facile mais qui est loin de nous apporter le bonheur. L’ennui, c’est qu’il croit encore qu’il peut nous rendre heureux, mais il ne sait même pas quoi faire pour cela. Bien sûr, ce mental est de bonne volonté: il ne veut que nous protéger des dangers du monde. C’est pour cela qu’il y a tout ce réseau de nerfs relié au cerveau (un crabe ne l’a pas). Mais en nous coupant des dangers du monde, il nous a coupé DU MONDE.

Alors nous ne communiquons plus qu’à travers le mental (et le mental DÉFORME la réalité).  Dans une conversation à Satprem, Mère comparait l’action du mental à une pelure d’oignon: “une pelure d’oignon c’est terriblement mince, mais rien ne passe à travers”. Si Olivier ne peut communiquer avec Denis que par (= à travers) des mots, c’est à cause du mental. La “télépathie” (mot inventé par le mental pour dire que ça communique sans ses moyens) est une chose tout à fait naturelle pour le “vrai moi” au-delà du mental, mais impossible (ou très rare) pour l’espèce humaine car ce cher mental –qui n’y connait rien- l’assure que ce n’est pas possible (et bien sûr, nous nous empressons de l’écouter: “c’est le mental qui l’a dit”).

Tout le monde veut être heureux. Or nous avons vu que ce n’est pas possible avec le mental. Il n’y a donc qu’UNE SEULE solution: cherchons quelque chose d’autre qui le peut. Est-ce possible ou sommes-nous condamnés pour toujours à cette alternance joie/peine? Ce blog s’appelle “CONNAISSANCE DE SOI”. Cela laisse sous-entendre que je ne me connais pas réellement, et que j’aurais peut-être avantage à le faire. Une partie encore inconnue de nous (donc inconsciente) est le véritable moi (“plus moi que moi” dit la spiritualité) et le sage nous exhorte à découvrir ce véritable moi (que le mental appelle “âme”): “Deviens-ce que tu es”.

Pour la découvrir, il suffit de chercher (mais CHERCHER réellement, intensément, AVOIR BESOIN, comme quelqu’un qui se noie a besoin d’air). Bien sûr, au début, personne n’a une telle intensité d’aspiration: il faut apprendre . Ce n’est pas facile (surtout au début) et c’est long –des années- mais c’est très naturel par contre.

L’être humain (à cause de son mental) a l’habitude d’agir (faire par lui-même). Alors il médite, fait une sadhana (discipline spirituelle) ou une autre, et s’efforce d’élever sa conscience vers ce à quoi il aspire. Mais pourquoi “S’ÉLEVER”? S’élever implique que ce que je veux n’est pas déjà ici: je dois donc me détacher du monde temonderrestre pour trouver ce à quoi j’aspire. Ici, il me semble toucher du doigt un défaut de la spiritualité. C’est comme s’il y avait DEUX mondes pour eux: notre monde, plein de haine, de violence et de crime (donc plein de souffrance) et un monde “divin” rempli de joie, d’harmonie et de bonheur.

La science ne commet pas cette erreur; pas de monde divin pour elle, qu’un seul monde: le nôtre. Certes, c’est un monde violent, mais ce ne sera pas toujours comme ça (croit-elle). Elle croit même qu’avec son propre progrès, l’humanité progressera. Mais la science n’existe que parce que le mental existe (pas de mental = pas de science), et nous avons vu que le mental est INCAPABLE de rendre l’Homme heureux.

Quoi faire alors? Est-ce qu’il y a quelque chose qui puisse rendre l’Homme parfaitement heureux? On a vu plus haut que science et spiritualité ont TOUTES DEUX des points forts et des limitations, alors peut-être que l’union de ces deux serait bénéfique pour l’Homme.

Mais  si on cherche le vrai moi (l’âme) en faisant taire le mental (par la méditation par exemple) c’est très long”. C’est peut-être que l’on ne cherche pas de la bonne façon. Si je veux acheter une télé ou un frigo, il faut que j’aie les moyens, personne ne va m’aider; mais dans cette recherche du véritable moi personne n’est seul, il y a une aide efficace. La rose ne fait fait aucun effort pour croître et s’épanouir: elle s’en remet entièrement à la nature pour cela, et elle devient une fleur magnifique sans effort particulier, simplement en étant elle-même.

Mais l’Homme n’est pas “ce qu’il est VRAIMENT”; il est ce qu’il PENSE qu’il est (et la PENSÉE déforme la réalité).  Alors ce qui prend du temps pour lui, c’est d’apprendre qu’il peut s’en remettre à la nature; il est si habitué à faire les choses par lui-même qu’il n’a pas le réflexe de s’en remettre à la nature. C’est comme ces matérialistes: ils ne croient pas qu’il y a une aide effective, alors s’ils veulent progresser, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Parfois ça marche (quand on est assez persistant) et parfois ça ne marche pas; mais dans tous les cas, c’est difficile.

Je voudrais tellement qu’on sache comme ça peut être facile (moi, ça m’a demandé des années pour m’en apercevoir). Pas besoin de suivre une discipline spéciale (méditation profonde ou pas de méditation): on fait comme on a l’habitude de faire, mais avec une différence: une volonté (toujours présente et ACTIVE), un BESOIN (“c’est ça que je veux, et je n’arrêterai pas de le chercher tant que ce ne sera pas là”). RIEN ne peut résister à une telle intensité d’aspiration. Toutes les qualités sublimes que les spiritualistes ont mis dans un divin loin de la terre, ces qualités sublimes auxquelles les matérialistes ne croient pas, c’est ICI, dans notre monde, qu’il faut les trouver.

Ma découverte EXTRAORDINAIRE, c’est que le monde ne fonctionne pas en mode linéaire (comme le croit l’être humain) mais en mode global/sphérique. D’habitude nous croyons qu’il faut aller d’une chose à son opposé pour s'améliorer (du mal au bien, de la maladie à la bonne santé, etc.) Mais C’EST MAL VU; ce n’est pas comme ça du tout. TOUT est présent simultanément, et parfois on voit comme ceci ou comme cela.

Si on est malade, par exemple, il ne s’agit pas de COMBATTRE la maladie jusqu’à ce qu’on soit en bonne santé. Non! Tout est là ensemble (la maladie et la santé sont toutes deux ensemble, simultanément) et parfois on voit une chose, parfois son contraire.

Il n’y a pas alternance de moments heureux et de moments malheureux. C’est faux (ou plutôt c’est mal vu). La joie et la peine sont là ensemble, simultanément. Quelques fois on voit la peine: alors on est malheureux. D’autres fois on voit la joie: alors on est heureux. Mais c’est formidable (et simple, simple)! Il n’y a pas de grandes choses à faire pour que la vie soit différente: un simple regard à changer.

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1 commentaire:

Cyril Delacour a dit...

Bonjour,

il serait bienvenue de présenter l'auteur de la photographie n&b originale avec un lien : Cyril Delacour http://www.cyrildphotos.com/

merci.

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

Ma photo
Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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