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UNE SIMPLE MISE AU POINT



Je te salue ami

Depuis que j’ai ce blog consacré à la Connaissance de soi j’ai reçu de nombreuses lettres de toutes sortes, et je sens le besoin de faire cette mise au point. Une forte majorité m’a dit que c’était un site où l’on trouvait des textes à réflexion très intéressants (quelques uns m’ont aussi écrit que ce que je disais dans ma réponse correspondait exactement à ce qu’ils vivaient à ce moment-là -et que j'ignorais). Certains m’ont dit que j’avais une façon confuse de m’exprimer, pas assez claire ou pas assez rigoureuse. D’autres trouvaient que mon profil est très peu détaillé ou m’invitent à offrir plus de renseignements personnels (quelqu’un m’a même demandé si j’étais un homme ou une femme) Enfin de rares personnes m’ont qualifié de gourou (et pour certains c’était un compliment tandis que d’autres se méfiaient ouvertement ou me soupçonnaient d'une chose ou d'une autre).

Tout d’abord une réflexion pour tous ceux qui trouvent ce blog intéressant : il m’apparait évident que si tu trouve ces textes utiles, ami, c’est que quelque chose en toi reconnait la "véracité" (en quelque sorte) de ce que je tente de dire. S’il y a cet assentiment intérieur, c’est que cela est en toi-même (mais souvent inconscient). Tout l’intérêt de ces textes est donc d'exprimer ouvertement ce qui est DÉJÀ présent (mais inconscient) en toi.

Ceux qui trouvent que mes textes manquent de rigueur intellectuelle ont tout à fait raison. Dans un de mes textes (
Les faux gourous) j’ai expliqué que ce que j’appelle « l’étape intellectuelle de questionnement » est un préalable nécessaire; mais ce n’est qu’un préalable, et il y a certainement plus de 25 ans que je ne suis plus à cette étape. Alors si j’aligne des mots et fait des phrase aujourd’hui, et me SERS du mental (le plus souvent on ne se sert pas du mental, c’est le mental qui se sert de nous), c’est pour pouvoir dire à quelques uns une chose qui pourra leur être utile. Si ça ne t’est pas utile, alors ne perds ton temps à me lire!

De plus, comme je ne sais pas toujours si j’ai publié ou non telle ou telle chose que j’ai écrit, il y a d’inévitables répétitions. Mais ce n’est un désavantage que pour le mental, qui trouve que je radote. Puisque le sujet traité est assez nouveau (ou traité d’un point de vue original), répéter est alors un excellent moyen pour qu’il devienne familier au lecteur de sorte qu’il lui sera plus facile de former sa propre opinion à ce sujet.

Lire mes textes comme si c’était la vérité absolue est une mauvaise façon car les inexactitudes ne sont pas rares. Bien sûr ces textes sont vrais pour moi car c’est MON expérience mais toi seul sait si ça peut t’être utile. En les lisant, ne te demandes si c’est vrai ou non d’après tes idées propres, mais demandes-toi plutôt pourquoi je dis telle ou telle chose, ou qu’est-ce que je veux dire par là. De cette façon ta connaissance du sujet traité augmentera grandement (quelle que soit ton opinion).

Et c’est à dessin que je parle peu de moi, non par timidité, modestie ou je ne sais quoi, mais parce que je ne veux pas que « le messager porte ombrage au message ». Et puis, il faut de l’ego pour parler de soi, et j’en manque terriblement. Bien sûr ce n’est pas pratique si on veut s’affirmer, mais sans ego c’est tellement mieux : comme on n’est plus enfermé dans la peau d’un seul, on peut être tout le monde (donc soi aussi).

Lorsque j’ai publié mon article sur les faux gourous, quelqu’un m’a demandé : « Quelle sorte de gourou es-tu? Un vrai ou un faux? » Pour ceux qui se questionnent sur mes qualifications de gourou, je serai bref et clair : je n’en ai aucune car je ne suis pas un gourou.

Beaucoup de personnes qui m’ont écrit cherchent sincèrement des réponses aux difficultés de la vie. Or depuis des années j’ai remarqué immanquablement que si on veut quelque chose, on doit le chercher obstinément; et si on cherche, on est sûr de trouver. Mais comme le résultat n’est pas immédiat, il faut être patient, c’est tout! (Et c’est aussi normal et naturel que lorsqu’on plante une graine : on ne s’attend pas à cueillir une pomme le jour suivant, n’est-ce pas?) Pour toute chose IL Y A UNE SAISON.

C’est vrai : j’ai une certitude (je l’appelle MA certitude, et je vois bien que c’est la même en chacun). Je l’ai trouvée parce que je l’ai
cherchée. Un homme, ça cherche des réponses, non? Et pour trouver des solutions, il faut bien qu’il y ait des problèmes à résoudre (tout à fait comme l’élève à l’école). Alors, gourou, non! Mais dans mon cheminement j’ai trouvé des réponses très satisfaisantes (qui donnent une CERTITUDE absolue en fait). Et ces réponses, je veux les partager avec toi, frère. C’est pour cela que j’écris ce blog. Ce que le mental appelle Connaissance de soi n’est qu’une toute petite partie de la véritable Connaissance de soi. Tu es bien plus que ce que le mental te montre. Une personne (dont j’ai oublié le nom) qui savait cela disait : DEVIENS CE QUE TU ES





5 commentaires:

soisic a dit...

tranquillement,et petit à petit,je lis tes articles,et je retrouve tous les sujets de mes questionnements,cela m'interèsse énormément. Faut il avoir une(des)certitudes,Jean Guy,je ne sais pas pourquoi mais c'est un mot qui m'a toujours fait un peu peur.....

anne des ocreries a dit...

"deviens ce que tu es" :; moi non plus je ne sais plus de qui est cette phrase, mais je l'ai rencontrée très jeune au cours de mes lectures, et je fus séduite ; je pense n'avoir rien fait d'autre de ma vie, en fait, ce qui est sans doute la raison pour laquelle je n'ai jamis eu de véritable activité professionnelle : je sais "essayer d'être", mais "faire" ou "avoir" sont pour moi des défis presque impossibles - surtout s'il s'agit de "faire" de l'argent (c'est fou mais ce truc-là j'y comprend vraiment rien !) ou "d'avoir" un métier (pareil : chais pas quoi faire, et en plus je ne les connais pas tous, comment savoir avant lequel me plairait ? or il faut des années de formation pour n'importe quoi de nos jours, tu ne peux même pas ESSAYER et voir si c'est pour toi ! je te dis qu'on marche sur la tête !)
Alors, je me regarde devenir, et je regarde les autres, et je me - je les- découvre petit à petit, quel étonnement ! je ne sais toujours pas qui je suis, mais c'est bougrement interessant de se regarder devenir, soi et les autres , non ?
"deviens ce que tu es" - de toute maière il me semble que nous n'avons pas e choix : nous sommes contraints à le faire ; alors choisissons d'être ce que nous pourrons de mieux, ça ce doit être à notre portée il me semble...reste à définir, pour chacun en quoi consiste ce "mieux" en question - u'en dis-tu ?

Jigé a dit...

Chère Anne,
Ta question est capitale, et c’est volontiers que j’y réponds (au mieux de ma compréhension). Il faut noter cependant que dans ces textes, tout ce qu’on peut espérer faire est de «suggérer une réponse possible» (et si c’était vrai?); c’est à chacun ensuite de sentir POUR LUI-MÊME si ce que je dis peut lui être utile.

«Deviens ce que tu es»: c’est vrai que nous n’avons pas le choix. Nous le devenons de gré ou de force; mais c’est tellement mieux quand c’est «de gré». Sinon, ça ne fait rien: nous le devenons quand même, mais les circonstances seront plus contraignantes, c’est tout. Et ce sera plus long (le temps qu’on comprenne que c’est «la découverte à faire).

«Deviens ce que tu es» signifie DÉCOUVRES TA VRAIE NATURE (qui est inconsciente, inconnue). Et pour la trouver, il faut la chercher, et tout d’abord être convaincu qu’il y a bien une vraie nature à trouver. «Essayer d’être» comme tu dis, est IMPOSSIBLE. On est en route vers cette découverte. Quoi qu’on fasse, ultimement, sert à faire cette découverte.

Durant toutes les vies (pour ceux qui croient à la réincarnation) nous devenons peu à peu «ce que nous sommes réellement». Comment? En éliminant les obstacles qui nous empêche de la voir, cette vraie nature (= l’âme).

Et si l’on cherche, on est sûr de trouver. Mais il faut chercher VRAIMENT, obstinément.

«C'est bougrement intéressant de se regarder devenir, soi et les autres, non?» Oui! C’est même passionnant. «Choisissons d’être ce que pourrons de mieux» : Oui et non. On croit se connaître, mais en fait on ne se connaît pas vraiment. D’où l’intérêt de la CONNAISSANCE DE SOI. Si l’on se connaît réellement on s’aperçoit alors que notre véritable mieux est cent fois mieux que ce que l’on croyait.

Anonyme a dit...

Ni Toi, ni Moi ne pouvons devenir ce que nous sommes "Seul" .
"Deviens ce que tu es":Sri Aurobindo aussi n'etait pas seul dans ce travail gigantesque.
Il y a une conscience collectif et pour devenir j'ai besoin de Vous et Vous et Vous....

Je viens tout juste de decouvrir ton blog et j'en suis agreablement surprise!
Merçi a Toi frere
Anonyme

Jigé a dit...

C'est bien vrai, Anonyme, que tout le monde a besoin de tout le monde: l'individualisme qui règne de nos jours nous empêche de voir cela.

Tu aimeras mon article sur Sri Aurobindo (avril 2011).
JG

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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