À L’ÉCOUTE DE L’AUTRE
Récemment une des amies a parlé de « savoir écouter » et j’ai réalisé que trop souvent nous ne savons même pas écouter l’autre. En fait, ce n’est pas par mauvaise volonté mais parce que nous ne savons pas comment; nous vivons dans un monde individualiste OÙ L’AUTRE EST EXTÉRIEUR à nous (ce qu’il fait ne me regarde pas; moi, je me mêle de mes affaires). Mais c’est faux! Et le résultat est que chacun de nous est de plus en plus seul, tout en étant entouré d’une foule de gens. Pourquoi? Parce que nous ne les écoutons pas réellement (écouter veut dire être attentif). C’est-à-dire que chacun est tellement «MOI» qu’il est incapable d’être « L’AUTRE » (En fait c’est plus fantastique que cela : il n’y a que le mental pour croire qu’il y a MOI et LES AUTRES –LES AUTRES: tout ce qui n’est pas moi- au-delà du mental il n’y a plus cette distinction : c’est comme s’il y avait soi-même ici et soi-même là-bas).
La société dans laquelle nous vivons est organisée de telle façon que nous sommes poussés à vivre de façon individualiste. Mais la société, c’est NOUS! Et si collectivement nous ne croyons plus à des valeurs individualistes, la société s’organisera (ou se réorganisera) tout naturellement pour répondre à nos nouvelles valeurs (elle l’a toujours fait). Par exemple : de nos jours il est devenu évident que notre surconsommation produit une très grande quantité de déchets, ce qui pollue de plus en plus notre habitat. Alors on voit des millions de gens dans tous les pays se lever et dire : assez!
Chacun de nous a quelques amis, connaît de rares personnes hostiles, et une foule de gens leur sont assez indifférents (tel le commis de l’épicerie où il va habituellement). Et si nous agissions d’une façon si inhabituelle que personne ne nous soit plus indifférent? Ça voudrait dire alors que nous ne serions plus indifférents pour personne. Si nous faisons cela (pas une seule fois mais que ça devienne « une seconde nature »), il se produit une chose extraordinaire : nous ne sommes plus seulement un individu parmi des millions d’autres, mais quelqu’un (un individu n’est personne -même s’il se croit quelqu’un- mais un être humain est TOUJOURS quelqu’un); et TOUS les contacts (avec les autres humains, avec toutes les formes de vie –animales et végétales- et même les choses) deviennent agréables : nous connaissons alors une joie permanente (la spiritualité dit : béatitude). Bien sûr, il y a encore des hauts et des bas dans la vie (mais les hauts sont moins hauts et les bas moins bas; ils sont moins extrême, plus harmonieux). Alors on découvre, émerveillé, que cette vie perpétuellement joyeuse est une chose naturelle et normale; les hauts sont une sorte d’expérience et les bas, une autre sorte d’expérience. Alors on rit et on rit, dans les hauts comme dans les bas.
Et tout cela simplement parce qu’un jour on a regardé avec une sympathie véritable le commis d’épicerie (et le libraire, et la fleuriste, et celui qui vend des journaux…) : Bonjour l’ami! Tous ces gens, on n’a pas besoin d’être un ami intime, simplement reconnaître qu’ils existent (c.a.d. que chacun d’eux dit aussi MOI, donc il n’est pas différent de MOI (celui que chacun est).
La société dans laquelle nous vivons est organisée de telle façon que nous sommes poussés à vivre de façon individualiste. Mais la société, c’est NOUS! Et si collectivement nous ne croyons plus à des valeurs individualistes, la société s’organisera (ou se réorganisera) tout naturellement pour répondre à nos nouvelles valeurs (elle l’a toujours fait). Par exemple : de nos jours il est devenu évident que notre surconsommation produit une très grande quantité de déchets, ce qui pollue de plus en plus notre habitat. Alors on voit des millions de gens dans tous les pays se lever et dire : assez!
Chacun de nous a quelques amis, connaît de rares personnes hostiles, et une foule de gens leur sont assez indifférents (tel le commis de l’épicerie où il va habituellement). Et si nous agissions d’une façon si inhabituelle que personne ne nous soit plus indifférent? Ça voudrait dire alors que nous ne serions plus indifférents pour personne. Si nous faisons cela (pas une seule fois mais que ça devienne « une seconde nature »), il se produit une chose extraordinaire : nous ne sommes plus seulement un individu parmi des millions d’autres, mais quelqu’un (un individu n’est personne -même s’il se croit quelqu’un- mais un être humain est TOUJOURS quelqu’un); et TOUS les contacts (avec les autres humains, avec toutes les formes de vie –animales et végétales- et même les choses) deviennent agréables : nous connaissons alors une joie permanente (la spiritualité dit : béatitude). Bien sûr, il y a encore des hauts et des bas dans la vie (mais les hauts sont moins hauts et les bas moins bas; ils sont moins extrême, plus harmonieux). Alors on découvre, émerveillé, que cette vie perpétuellement joyeuse est une chose naturelle et normale; les hauts sont une sorte d’expérience et les bas, une autre sorte d’expérience. Alors on rit et on rit, dans les hauts comme dans les bas.
Et tout cela simplement parce qu’un jour on a regardé avec une sympathie véritable le commis d’épicerie (et le libraire, et la fleuriste, et celui qui vend des journaux…) : Bonjour l’ami! Tous ces gens, on n’a pas besoin d’être un ami intime, simplement reconnaître qu’ils existent (c.a.d. que chacun d’eux dit aussi MOI, donc il n’est pas différent de MOI (celui que chacun est).
1 commentaire:
salut Jigé !
merci pour ton message, je me suis promener sur ton blog qui est très intéressant. parfois d'accord parfois pas du tout d'accord, mais toujours très interéssé par tes post.voici un message qui devrait t'intéresser à ton tour,ici sur mon blog qui est une bonne continuité de la reflexion que tu développe ici.
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