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L'interrupteur graduel





Ami lecteur je te salue

Tout le monde (sans exception) cherche à être heureux, mais pas de la même manière. Quelques-uns délaissent «le monde ordinaire», qu’ils qualifient de matérialiste, pour tenter d’explorer la spiritualité. Alors ils s’attachent à un livre ou un autre, ou nourrissent leur aspiration de plusieurs lectures. Parfois ils s’attachent à une forme de spiritualité particulière, et encouragés par l’exemple vivant d’un maître spirituel, s’efforcent de découvrir leur véritable nature, qui est faite de béatitude.

«Il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus», dit-on et on ne peut que constater qu’après de nombreuses années consacrées à la sadhana (discipline spirituelle), seuls de rares personnes atteignent l’état sublime/subliminal recherché. Pourquoi est-ce ainsi?

Bien sûr, une partie (généralement inconsciente) de chacun de nous est TOUJOURS heureuse, mais pourquoi est-ce si difficile d’en devenir conscient? Après tout ce n’est pas une faculté étrangère que nous devons développer ou acquérir, mais quelque chose d’intérieur à nous (de très intime en fait) dont nous voulons devenir conscient. Se pourrait-il, quelle que soit la forme de spiritualité adoptée (ou la sadhana que nous pratiquons), qu’il y ait un défaut à la base?

La science a une merveilleuse méthode, très efficace pour découvrir des choses inconnues. Précise et minutieuse même. Il suffit qu’elle tourne son regard sur un coin de la réalité (ce qu’elle appelle LA réalité en fait) -tel une véritable loupe- pour que les choses révèlent leur mystère (à la condition, bien sûr, qu'elle se pose des questions et qu'elle fasse des recherches pour trouver la réponse; CHERCHES ET TU TROUVERAS). Le principal défaut de cette méthode est qu’elle rend ses adeptes aveugles (= incapables de voir) à tous les splendides plans de conscience qui sont au-delà du plan mental. Elle tente même d’expliquer l’esprit par la matière (c’est pourquoi on la qualifie de matérialiste). Mais il n’en reste pas moins que sa méthode est très efficace.

Les méthodes spirituelles, par contre, ne sont pas très efficaces (quoi qu’en disent les maitres spirituels, qui se veulent encourageants). La science se base sur le mental, et c’est du même mental que les «spiritualistes» ont élaboré leurs méthodes. Nous avons donc tous quelque chose à apprendre l’un de l’autre: quand la science travaillera à réaliser les merveilleuses choses de l’esprit, c’est toute l’humanité qui avancera à grandes enjambées.

Tout le monde sait ce qu’est une lampe de table: puisque sa fonction première est d’éclairer, la partie principale est l’ampoule électrique; à cela vient se greffer une base et un abat-jour, tous deux plus ou moins esthétiques. Mais ce qui contrôle l’état de l’ampoule est l’interrupteur (de courant); celui-ci peut-être ouvert ou fermé, ON/OFF, allumé/éteint. Pour reprendre la description du début: ou bien ma conscience est ordinaire ou bien elle est «subliminale». C’est l’un OU l’autre; pas les deux en même temps: ou bien l’ampoule est éteinte (et je vois mal), ou bien elle est allumée (et je vois clair). Pas de position intermédiaire. Habituellement j’ai ma conscience de tous les jours, puis, à force de sadhana, tout à coup ma conscience est «subliminale» et je déborde de joie. MAIS C’EST FAUX!

Si j’équipe ma lampe d’un interrupteur à glissière, je peux faire glisser le bouton de l’interrupteur de OFF graduellement jusqu’à ON. Et j’ai alors la position éteinte, puis un peu éclairée et de plus en plus éclairée jusqu’à la pleine lumière. C.a.d. d’innombrables positions intermédiaires. «Mais en quoi savoir cela peut-il m’être utile?» En fait ça change toute notre perception de «l’illumination».

Au départ je suis comme je suis (parfois heureux et parfois malheureux): c’est la position OFF. Et à mesure que j’apprends «les règles du bonheur» (IL Y A des règles, ça existe –à moins que tu préfères vivre sans règles, auquel cas c’est le hasard qui détermine ta vie) je deviens graduellement de plus en plus heureux, jusqu’à ce qu’un jour je sois pleinement heureux (c’est la position ON de ma lampe).




5 commentaires:

orfeenix a dit...

venant te remercier de ta visite, je te remercie surtout pour cette leçon de vie, à bientôt!

Matilda a dit...

Certes, Massilia est le nom, d'origine grecque, de ma ville.Et je le préfère nettement à Marseille.

Merci pour ta visite et ton commentaire.
Mais mes textes ne sont que le défouloir d'une petite névrosée.

Ceci dit, encore merci.
Je repasserai volontiers sur ton blogspot.
Bonsoir_

Myu a dit...

un petit mot pour te dire que tu viens de te faire taguerrrr :)

Mingingi des prairies a dit...

Merci beaucoup Jigé pour ta visite, je reviendrai dans quelques jours pour découvrir ton blog en profondeur.
Amitié

Anna Guégan a dit...

J'aime beaucoup cette idée de progression par paliers... Je rajouterai ceci; il y a tout de même un saut à effectuer entre chaque palier, un saut risqué car sans filet... mais un saut qui n'est rien moins qu'un acte de foi...
Merci pour ces belles pensées JG...
Très belle journée connectée!
AG

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QUI EST DONC CE JIGÉ?

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Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

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