
Pardonner

Tout le monde veut être heureux, mais si on examine la situation, on se rend compte que très peu de gens le sont réellement. Pourquoi? Parce qu’on ne sait pas vraiment ce qu’il faut faire pour cela. Bien sûr, on croit savoir, on essaye une chose ou une autre (richesse, notoriété ou autre), mais la vérité est qu’on va plus ou moins à tâtons, ou on suit le modèle que la société nous propose. Après tout être heureux n’est pas inné: personne ne naît avec le réflexe du bonheur; il faut apprendre. (C’est comme dormir: beaucoup pensent que pour dormir, il suffit de se mettre au lit et de fermer les yeux; mais bien dormir, ça s’apprend!) Et apprendre à être heureux, c’est à la fois facile et difficile.
Facile, parce que ce n’est pas un secret. On n’à qu’à prendre un livre de psychologie ou de spiritualité, et c’est écrit en toutes lettres: pardonner apporte une joie immédiate (je suis en mesure de te garantir, ami, que c’est tout à fait vrai). Difficile, parce que le plus souvent on ne sait pas pardonner. Ça demande tout un apprentissage. En fait c’est naturel, mais on ne connaît pas notre véritable nature. On aurait avantage à la connaître pourtant car elle est faite de joie (la spiritualité dit béatitude). Ça veut dire que s’il découvre sa vraie nature (qui est au plus profond de lui, mais inconnue) chacun est automatiquement pleinement heureux quelles que soient les circonstances extérieures.
On ne trouvera pas ici de règles morales, pas les «tu dois», «tu ne dois pas» si chers à la religion (toutes les religions). Si on sait regarder –avec le cœur- on voit que chacun est BON1 –à son niveau, bien sûr (dans une école on trouve des élèves de divers niveaux; mais l’élève de 2e n’est pas meilleur que celui de 1ère : il est simplement plus avancé).
Si je parle de pardonner, ce n’est pas pour l’autre; c’est uniquement pour soi, pour son bonheur propre. Par exemple, si quelqu’un m’a fait du mal et que ça m’apparaisse comme une injustice, j’ai alors l’impression que je ne pourrai pas être heureux tant que cette injustice durera. C’est une fausse impression (habituellement nous ne percevons que l’APPARENCE de la réalité). Même si «justice m’est rendue» (soi-disant), je ne serai pas plus heureux; et le but n'est-il pas d'être heureux? En fait si je regarde bien, je me rends compte que mon idée de justice ressemble drôlement à la loi du Talion (un œil pour un œil, une dent pour une dent). D’ailleurs aucune société civilisée n’appelle cela de la justice; en fait, quelle que soit la justification que je donne, c’est une forme de vengeance. Et ça n’a jamais rendu personne heureux.
Mais TOUT peut servir, être utile si on sait voir ce que cela nous enseigne. Or cette idée de justice/injustice nous enseigne que nous sommes tous reliés. Notre corps est composé de multiples organes, et tous ont une utilité/fonction essentielle; si un organe ne fonctionne pas bien, c’est tout le corps (donc tous les autres organes) qui est malade. Mais cet organe malade, nous ne le détruisons pas ni ne le punissons; au contraire nous le soignons, prenons soin de lui. De même, tous les individus que nous sommes font partie de UNE espèce humaine; et si un individu fonctionne mal, c’est toute la société (donc tous les individus) qui souffre. Mais le punir n’est pas une solution acceptable; il vaut beaucoup mieux l’isoler, le "mettre en quarantaine" (pour qu’il cause le moins de mal possible), et le soigner, prendre soin de lui, l’aimer.
Quand on aime, on pardonne, non? Et un jour on s’aperçoit que moi ou lui, c’est la même chose puisque nous sommes tous reliés; alors, il n’y a plus rien à pardonner. Et comme on distingue de moins en moins celui que j’appelle moi et ceux que j’appelle autres, TOUT ce qui peut arriver, ne peut arriver que dans une chose qui n’est ni moi ni lui, qui est le SOI. Et ça, c’est le bonheur suprême.
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1. Si on croit que l’Homme n’est pas bon de nature, c’est qu’on ne voit que l’APPARENCE des choses; il faut apprendre à voir avec le cœur (à l’école, les enfants sont souvent cruels : ce n’est pas qu’ils sont méchants, c’est qu’ils sont ignorants; donnez-leur plus de connaissance, et ils ne seront plus cruels).
Facile, parce que ce n’est pas un secret. On n’à qu’à prendre un livre de psychologie ou de spiritualité, et c’est écrit en toutes lettres: pardonner apporte une joie immédiate (je suis en mesure de te garantir, ami, que c’est tout à fait vrai). Difficile, parce que le plus souvent on ne sait pas pardonner. Ça demande tout un apprentissage. En fait c’est naturel, mais on ne connaît pas notre véritable nature. On aurait avantage à la connaître pourtant car elle est faite de joie (la spiritualité dit béatitude). Ça veut dire que s’il découvre sa vraie nature (qui est au plus profond de lui, mais inconnue) chacun est automatiquement pleinement heureux quelles que soient les circonstances extérieures.
On ne trouvera pas ici de règles morales, pas les «tu dois», «tu ne dois pas» si chers à la religion (toutes les religions). Si on sait regarder –avec le cœur- on voit que chacun est BON1 –à son niveau, bien sûr (dans une école on trouve des élèves de divers niveaux; mais l’élève de 2e n’est pas meilleur que celui de 1ère : il est simplement plus avancé).
Si je parle de pardonner, ce n’est pas pour l’autre; c’est uniquement pour soi, pour son bonheur propre. Par exemple, si quelqu’un m’a fait du mal et que ça m’apparaisse comme une injustice, j’ai alors l’impression que je ne pourrai pas être heureux tant que cette injustice durera. C’est une fausse impression (habituellement nous ne percevons que l’APPARENCE de la réalité). Même si «justice m’est rendue» (soi-disant), je ne serai pas plus heureux; et le but n'est-il pas d'être heureux? En fait si je regarde bien, je me rends compte que mon idée de justice ressemble drôlement à la loi du Talion (un œil pour un œil, une dent pour une dent). D’ailleurs aucune société civilisée n’appelle cela de la justice; en fait, quelle que soit la justification que je donne, c’est une forme de vengeance. Et ça n’a jamais rendu personne heureux.
Mais TOUT peut servir, être utile si on sait voir ce que cela nous enseigne. Or cette idée de justice/injustice nous enseigne que nous sommes tous reliés. Notre corps est composé de multiples organes, et tous ont une utilité/fonction essentielle; si un organe ne fonctionne pas bien, c’est tout le corps (donc tous les autres organes) qui est malade. Mais cet organe malade, nous ne le détruisons pas ni ne le punissons; au contraire nous le soignons, prenons soin de lui. De même, tous les individus que nous sommes font partie de UNE espèce humaine; et si un individu fonctionne mal, c’est toute la société (donc tous les individus) qui souffre. Mais le punir n’est pas une solution acceptable; il vaut beaucoup mieux l’isoler, le "mettre en quarantaine" (pour qu’il cause le moins de mal possible), et le soigner, prendre soin de lui, l’aimer.
Quand on aime, on pardonne, non? Et un jour on s’aperçoit que moi ou lui, c’est la même chose puisque nous sommes tous reliés; alors, il n’y a plus rien à pardonner. Et comme on distingue de moins en moins celui que j’appelle moi et ceux que j’appelle autres, TOUT ce qui peut arriver, ne peut arriver que dans une chose qui n’est ni moi ni lui, qui est le SOI. Et ça, c’est le bonheur suprême.
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1. Si on croit que l’Homme n’est pas bon de nature, c’est qu’on ne voit que l’APPARENCE des choses; il faut apprendre à voir avec le cœur (à l’école, les enfants sont souvent cruels : ce n’est pas qu’ils sont méchants, c’est qu’ils sont ignorants; donnez-leur plus de connaissance, et ils ne seront plus cruels).
