.

.

Responsables de tous


Je te salue ami,






Puisque nous sommes 6 milliards d’individus mais que nous appartenons tous à une unique espèce (l’espèce humaine), on peut en déduire que chacun de nous est responsable de tous les autres; la seule autre alternative, c’est que l’Homme est (et sera toujours) un animal (un animal, quel qu’il soit, n’est responsable d’aucun autre; sa seule responsabilité -très limitée- est envers lui-même. Haeckel a écrit : «Certains sont coupables, mais nous sommes tous responsables» et selon Dostoïevski: «Chacun de nous est responsable de tout devant tous
». Qu’ont-ils voulu dire par là? Pourquoi moi, qui vis au Québec, serais-je responsable d’un paysan afghan ou d’un ouvrier chinois inconnus?

Prenons des enfants, frères et sœurs d’une même famille. Chacun est un individu à part entière, indépendant (relativement) des autres : il a ses propres choses, ses propres pensées et sentiments, différents de ceux des autres. Mais comme ils font partie de la même famille, ils ont aussi des choses en commun qu’ils partagent; ainsi Médor est le chien de toute la famille et, si l’un d’eux a un ennui quelconque, c’est tous les autres qui lui viennent en aide. Normal : ils sont de la même famille. Vous voyez où je veux en venir, n’est-ce pas?

Nous sommes un individu supposément indépendant de tous les autres. Mais nous habitons tous la même planète et si certains souffrent, tous les autres se portent à leur secours. De plus si la planète est rendue inhabitable par tels ou tels d’entre nous, c’est tout le monde qui en souffrira (si l'Iran prépare la bombe ça me regarde car c'est aussi MA planète). Pourquoi? Dit mentalement, parce que nous sommes solidaires; l’âme, elle, préfère dire que nous sommes frères. Il y a bien 6 milliards d’Hommes et nous avons tous la même âme puisqu’il n’y en a qu’une.

Ce blog s’appelle CONNAISSANCE DE SOI. Mais de quel SOI s’agit-il? Du nôtre ou de celui des autres? ET SI C’ÉTAIT LE MÊME, QUI EST ENCORE INCONNUE POUR NOUS? Ça voudrait dire que nous ne connaissons pas toute une partie de nous-mêmes; nous ne savons même pas que tous les autres, connus ou non, font intimement partie de soi, puisque nous partageons le SOI (ou l’âme) avec eux. (Cf.
L’OCÉAN ET LES GOUTTES D’EAU).

Je dois donc changer en moi ce qui me fait croire que je suis séparé des autres. Pratiquement tous les jours même si je fais partie de la même famille que tous les autres êtres humains, il est complètement inutile de tenir compte du paysan afghan ou de l’ouvrier chinois (sauf si je les rencontre bien sûr). Par contre il est absolument essentiel d’abolir «tout ce qui m’isole» (= l’ego) de tous ceux, connus ou inconnus, qui croisent ma route (comme par exemple le commis de l’épicerie où je vais habituellement).
Ce commis d'épicerie, je n'ai pas besoin d'en faire mon ami. Mais il faut absolument qu'il cesse d'être "un anonyme" pour moi. Je peux simplement lui dire bonjour; lui montrer qu'il est un être humain, pas seulement "un employé du magasin". En vertu de la règle de réciprocité, en le saluant, c'est moi qui se sentira "un meilleur être humain".

Ici une note importante : en abolissant l’ego je ne retourne pas à la conscience originelle indifférenciée d’où je suis sorti (pas plus qu’enlever l’échafaudage d’un édifice terminé ne nuit à cet édifice). Mais «ABOLIR L’EGO» est une entreprise importante (et combien moins limitée, plus intéressante que la conscience habituelle, mentale, qui me montre une apparence de réalité: la réalité vue à travers des lunettes mentales).


Il s’agit d’abolir « tout ce que j’appelle moi » pour renaître à quelque chose de BEAUCOUP plus heureux; c’est l’équivalent d’une mort (l’équivalent seulement puisqu’on ne meurt pas); en d’autres mots on abolit l’illusion et on a accès à la réalité (qu’on ne voit généralement pas), qui est extrêmement heureuse –en comparaison notre vie actuelle –quelle qu’elle soit- est misérable. Cette transformation est l’équivalent de la chenille qui se transforme en papillon, sauf que là il n’y a pas de cocon. Mais tout cela n’a qu’UN but : nous rendre cent fois plus heureux.

(Voir aussi :
Être responsable et Chacun est responsable de tous)







Aucun commentaire:

Mes articles

QUI EST DONC CE JIGÉ?

Ma photo
Laval, Québec
L'AVC qui a laissé mon corps handicapé en 1990 m'a aussi donné une compréhension inouïe de tous les êtres vivants (surtout humains mais aussi animaux).
Les scientifiques disent que nous utilisons seulement 10% du cerveau. Peut-être mon 10% s'est-il légèrement déplacé car des choses qui sont faciles à la plupart me sont impossibles ou difficiles et des choses qui leur sont extraordinaires sont très ordinaires pour moi.

Mes amis disent que je suis philosophique car je ne prends pas la vie pour acquis: je la questionne jusqu'à ce qu'elle me donne des réponses. Mais cela m'a amené à découvrir quelques uns de ses secrets, et ces secrets, je veux les partager avec toi, ami. (Voir L'HOMME QUI CHERCHAIT DES RÉPONSES -juil. 2008)

Articles les plus consultés

COMBIEN DE PAGES ONT VISITÉ MES AMIS ET D'OÙ SONT-ILS?



Compteur gratuit
DEPUIS JUIN 2009


Flag Counter





CES AMIS SONT ABONNÉS À CE BLOG